10 décembre 2016

PRODUCTION

JBA PRODUCTION • JACQUES BIDOU ET MARIANNE DUMOULIN

JBA Production, depuis sa création en 1987, s’est donné pour projet d’explorer de nouvelles terres cinématographiques, de favoriser l’émergence de nouveaux talents dans une étroite cohésion entre enjeux de contenu et enjeux cinématographiques et de demeurer résolument indépendant pour rester près des oeuvres. Ainsi, nous avons produit plus de 115 films.

La fiction a émergé dans la continuité du travail documentaire et sur les mêmes orientations. Les premières années nous avons produit Ni con Dios, ni con el Diablo (Pérou), Tinpis Run (Papouasie Nelle Guinée) et Les Enfants du Diable (téléfilm France).

À Cannes en 1994, les trois films que nous avions produits étaient présents dans la sélection officielle. Deux premiers films, Les Gens de la Rizière de Rithy Panh (Cambodge) film en compétition, Xime de Sana N’Nhada (Guinée Bissau) et Bab el Oued City le cinquième film de Merzak Allouache, cinéaste témoin de la montée de la violence dans son pays.

Dans le même esprit, depuis 1994 nous avons produit Flame premier long-métrage d’une cinéaste du Zimbabwe,  Salut Cousin! de Merzak Allouache, deux films sélectionnés par la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 1996, Fools le premier long-métrage d’un jeune cinéaste noir sud-africain couronné Léopard d’Argent au Festival de Locarno en 97, Le Complot d’Aristote second film d’un jeune cinéaste camerounais, sélectionné à Toronto et à Sundance, La Danse du Vent premier film d’un jeune cinéaste indien Rajan Khosa sélectionné à Venise en 97, Un Soir après la Guerre de Rithy Panh, deuxième volet d’un triptyque, consacré à la génération sacrifiée par une guerre interminable et particulièrement cruelle (Sélection Officielle Cannes 98), Corps Plongés de Raoul Peck (téléfilm), Les Mutants de Teresa Villaverde (Sélection Officielle, Cannes 98), Ombre et Pénombre de Pankaj Butalia (Venise 99), Lumumba de Raoul Peck (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2000), Capitaines d’Avril de Maria de Medeiros, premier film d’une comédienne sur un sujet particulièrement délicat, la « révolution des oeillets »de 1974 (sélection officielle Cannes 00), Thomas est amoureux de Pierre-Paul Renders (Venise 00), Backdoor de Yorgos Tsemberopoulos, Pau et son Frère du cinéaste Catalan Marc Recha (en Compétition, Cannes 2001), Une part du ciel, premier long-métrage d’une jeune cinéaste belge Bénédicte Liénard (Sélection Officielle, Cannes 2002), Des Plumes dans la tête autre premier long-métrage d’un jeune cinéaste belge Thomas de Thier (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 03), Les mains vides de Marc Recha (Sélection Officielle, Cannes 03), Salvador Allende long-métrage documentaire de Patricio Guzman (Sélection Officielle, Cannes 04), Lettre d’amour Zoulou de Ramadan Suleman (Sélection officielle Venise 04), Le sel de la Mer de Annemarie Jacir (Sélection Officielle, Cannes 2008), Salamandra de Pablo Agüero (Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2008), Visage de Tsai Ming Liang, (en compétition Cannes 2009), Corpo Celeste de Alice Rohrwacher (Quinzaine des réalisateurs Cannes 2011)), Le Repenti de Merzak Allouache (Quinzaine des réalisateurs 2012), Une famille respectable du jeune cinéaste iranien Massoud bakhshi (Quinzaine des réalisateurs 2012), Virgem Margarida de Licinio Azevedo (Toronto 2012), Carne de Perro de Fernando Guzzoni (Grand Prix San Sebastian nouveaux réalisateurs 2012), Les chiens errants de Tsai Ming-Liang (Venise 2013 en compétition Grand prix du Jury), Les terrasses de Merzak Allouache (Venise 2013 en compétition), Le chant des hommes de Bénédicte Liénard et Mary Jimenez (Belgique),  Eva ne dort pas de Pablo Agüero (Argentine) en compétition au festival de San Sebastien 2015, Jesus de Fernando Guzzoni(Chili), en compétition au Festival de San Sebastien 2016 et enfin Wajib de Annemarie Jacir (Palestine) en compétition au festival de Locarno 2017, Donbass de Sergei Loznitsa – Sélection officielle CANNES 2018 ouverture de la section Un Certain Regard, Yalda, la nuit du pardon de Massoud Bakhshi – Grand Prix du Jury Sundance 2020 et enfin Sème le vent de Danilo Caputo – Panorama Berlin 2020.

Un programme chargé pour une structure restée artisanale si l’on tient compte que nous continuons à produire des documentaires pour la télévision, dont Tales from a hard city primé à Marseille en 94, My vote is my secret primé au Cinéma du Réel en 95, Les Gens des Baraques primé meilleur documentaire par la Scam 1996, Nos Amis de la Banque Fipa d’argent 1998, Cahiers de Medellin Prix du long-métrage et Prix du public à Nyon 98, Justice Prix Michel Mitrani au Fipa 99, Ma famille Américaine en compétition à Nyon et Marseille 00, Le Profit et rien d’autre sélectionné à l’Input 2001, Taxi parisien (2002),  God, Dollar, Flag & Dog (2005) et dans la dernière période Carnets d’un combattant kurde de Stefano Savona, prix Scam au Cinéma du réel 2006, Fucking Sheffield de Kim Flitcroft, Heureux qui connut Nice (2009) de Robert Bozzi, L’Énergumène de Jean-Loïc Portron, Fils de Cain de Marcell Gerö (Hongrie)  et Soweto, le temps des colères réalisé par un collectif de jeunes cinéastes sud-africains.